CHAPITRE VII. Des résultats immédiats de la vie dans un
corps.
Les lois qui régissent toutes les mutations que nous observons dans la nature,
quoique partout les mêmes et jamais en contradiction entre elles, produisent
dans les corps vivans des résultats fort différens de ceux qu' elles
occasionnent dans les corps privés de la vie, et qui leur sont tout-à-fait
opposés.
Dans les premiers, à la faveur de l' ordre et de l' état de choses qui s' y
trouvent, ces lois tendent et réussissent continuellement à former des
combinaisons entre des principes qui, sans cette circonstance, n' en eussent
jamais opéré ensemble, à compliquer ces combinaisons et à les surcharger d'
élémens constitutifs ; en sorte que la totalité des corps vivans peut être
considérée comme formant un laboratoire immense et toujours actif, dans lequel
tous les composés qui existent ont originairement puisé leur source. Dans les
seconds, au contraire, c' est-à-dire, dans les corps privés de la vie, où aucune
force ne concourt, par le moyen d' une harmonie dans
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